lundi 13 mars 2017

Acquisitions romans


L'appel de Portobello road de Jérôme Attal

En pleine nuit, Ethan reçoit un appel téléphonique étrange. Au bout du fil, il reconnaît la voix de ses parents disparus depuis deux ans. Après avoir pris de ses nouvelles, sa mère raccroche sur ces mots : " Dis à ta soeur qu'on pense à elle tous les jours. " Le problème, c'est qu'Ethan est fils unique. C'est le début d'une folle aventure...

Un secret de famille tombé du ciel. Un compositeur de chansons. Des nuits parisiennes et le vacarme de la solitude. Une décision à prendre. Une fille au bout de la route. Deux pom-pom girls originaires de Tchéquie. Une fête monstre sur la route de Mons. Une tarte au riz partagée avec le fantôme d'une star du rock. De la porcelaine anglaise. Comme est la vie. Fragile et robuste à la fois. Et une ode à l'amour au tournant de chaque page.



L'effroi de François Garde



Quand, un soir de première à l’Opéra Garnier, Louis Craon, chef de renommée internationale, fait le salut nazi et lance un « Heil Hitler », la stupeur est si grande que personne ne bouge dans la salle. Personne, sauf un altiste, Sébastien Armant, qui le premier se lève et tourne le dos au chef en signe de contestation. Il entraîne à sa suite tout l’orchestre et le public. Le chef bat en retraite et disparaît. En quelques secondes, ce geste spontané et presque involontaire transforme Sébastien Armant en héros. Pour les médias français, il devient « l’homme qui a dit non ». Les images de la représentation, filmée en direct, circulent dans le monde entier. Le musicien jusqu’ici inconnu est invité de plateaux télé en émissions radio et se laisse emporter dans un tourbillon de sollicitations incessantes, fasciné par l’univers qu’il découvre. Quand soudain un mystérieux groupe extrémiste revendiquant le geste de Craon le prend pour cible, il voit définitivement son existence lui échapper. Racontant au jour le jour le quotidien d’un homme dont l’existence bascule, L’effroi pose de manière originale la question de l’obéissance et de l’héroïsme ordinaire.




La vie volée de Martin Sourire de Christian Chavassieux

La reine Marie-Antoinette a longtemps désespéré d’être grosse. Pour combler son manque d’enfants, elle adopte des orphelins. Comme ce garçon recueilli au bord d’une route qu’elle prénomme Martin. Mutique et solitaire, il gagne très vite une réputation de sauvage. C’est au hameau, près du Petit Trianon, qu’il grandit, vacher d’une ferme modèle où la reine se rêve bergère. Mais est-ce vraiment la place de Martin ?

Du château de Versailles à la grouillante rue parisienne, des cuisines d’un restaurant de luxe aux massacres en Vendée, Christian Chavassieux nous guide dans la tourmente révolutionnaire. D’une langue lyrique, forte en émotions et en sortilèges, il ressuscite des années décisives où l’espoir se mêle aux trahisons.

On ne peut pas lâcher ce roman d’apprentissage, qui suit un fils de la patrie à la recherche de son identité.





No Home de Yaa Gyasi

XVIIIe siècle, au plus fort de la traite des esclaves. Effia et Esi naissent de la même mère, dans deux villages rivaux du Ghana. La sublime Effi a est mariée de force à un Anglais, le capitaine du Fort de Cape Coast. Leur chambre surplombe les cachots où sont enfermés les captifs qui deviendront esclaves une fois l’océan traversé. Effi a ignore que sa soeur Esi y est emprisonnée, avant d’être expédiée en Amérique où des champs de coton jusqu’à Harlem, ses enfants et petits- enfants seront inlassablement jugés pour la couleur de leur peau. La descendance d’Effia, métissée et éduquée, connaît une autre forme de souffrance : perpétuer sur place le commerce triangulaire familial puis survivre dans un pays meurtri pour des générations.

Navigant brillamment entre Afrique et Amérique, Yaa Gyasi écrit le destin d’une famille à l’arbre généalogique brisé par la cruauté des hommes. Un voyage dans le temps inoubliable.













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